Un passage à Global News
25 février 2024 – Marie Connolly a été interviewée par Sean Previl de Global News afin de commenter une étude de Pew Research Center. Elle a fait un lien avec ses travaux récents sur les écarts de revenus liés à la maternité.
Des études du GRCH informent la couverture médiatique de la grève des enseignants dans La Presse
13 décembre 2023 – Les travaux de Catherine Haeck, directrice scientifique du GRCH, sont mis en valeur dans deux articles de Stéphanie Grammond de La Presse. Le premier, paru le 12 décembre 2023, porte sur les impacts de la grève sur les élèves en difficulté. On y cite entre autres son article avec Simon Larose dans le Canadian Journal of Public Health et son article avec Sylvana Côté et Simon Larose dans Éducation Canada. Le second est un éditorial en partie inspiré des conversations avec Catherine Haeck. Bonne lecture !
Pr. Haeck est également passée en entrevue à RDI où elle dénonçait le fait que le syndicat et le gouvernement ne puissent pas arriver à une entente en « sans prendre les enfants en otage ».
Pour voir l’entrevue de Catherine Haeck à RDI.
Étude de Connolly, Boujija et St-Denis : la mobilité géographique et la mobilité sociale
6 novembre 2023 – Actualités UQAM a récemment publié un article présentant une étude menée par Marie Connolly et Xavier St-Denis, deux chercheurs au GRCH, et Yacine Boujija, professeur à l’INRS. L’objectif de l’étude est d’explorer la relation entre la mobilité géographique et la mobilité socio-économique des jeunes Québécois. Malgré diverses initiatives pour promouvoir l’égalité des chances, la transmission intergénérationnelle du revenu s’est accentuée au Québec depuis la fin du 20e siècle, et ce, surtout pour les jeunes issus de milieux moins favorisés. Les jeunes nés au début des années 1960 dans une famille du premier quintile (le plus bas) de la distribution des revenus avaient 27 % de chances d’être eux-mêmes dans ce quintile à l’âge adulte, alors que cette probabilité atteint 33 % pour ceux qui sont nés au milieu des années 1980. La mobilité sociale semble diminuer encore davantage pour les jeunes ayant grandi dans des familles à faible revenu hors des grandes villes, notamment en région rurale. Les chercheurs constatent toutefois que la migration inter-régionale est associée à des revenus plus élevés pour les jeunes ayant grandi en région, en particulier pour les jeunes nés dans les années 1970 et 1980 et dont les familles se trouvent au bas de la distribution des revenus.
Pour lire l’article d’Actualités UQAM, cliquez ici.
Pour consulter l’étude de Boujija, Connolly et St-Denis, cliquez ici.
Le Devoir | Une panne de l’ascenseur social en région?
29 septembre 2023 – L’étude de Yacine Boujija, Marie Connolly et Xavier St-Denis, présentée dans un rapport CIRANO et un texte dans la Revue PERSPECTIVES, fait l’objet d’un article par Éric Desrosiers dans Le Devoir. Leur rapport, « Mobilité géographique et transmission intergénérationnelle du revenu au Québec », accompagné des courts textes « Monter dans le train et gravir l’échelle sociale. Le rôle de la mobilité géographique dans la lutte contre les inégalités au Québec » et « Take the train and climb the social ladder. The role of geographical mobility in the fight against inequality in Quebec », porte sur la mobilité socioéconomique de près de 1,4 millions de jeunes Québécois nés dans les années soixante, soixante-dix et quatre-vingt. Les auteurs constatent que la détérioration de la mobilité au Québec a été particulièrement prononcée pour les jeunes de milieux ruraux n’ayant pas migré vers les villes.
« Un recadrage s’impose à propos du PL23 et son institut d’excellence » – Martin Maltais, Hélène Lecavalier, Julien Prud’homme, Catherine Haeck et Frédéric Guay
» Comme chercheurs, notre tâche auprès des décideurs est de conseiller les élus en faisant état sobrement et avec humilité de l’état des connaissances et de leurs implications, soutiennent les auteurs »
- La création de l’INEE n’affecte aucunement la liberté académique des universitaires.
- La création de l’INEE n’affecte aucunement le mandat, les pouvoirs et l’autonomie des Fonds de recherche du Québec (FRQ) qui financent la recherche universitaire
- Les chercheurs mettent l’accent sur différents points importants :
- L’article 4 de la future Loi sur l’INEE exige de l’Institut qu’il « exerce [sa] mission dans le respect des valeurs de rigueur, d’objectivité, de transparence ainsi que de coopération avec les organismes qui peuvent y contribuer »
- L’article 8 prévoit un conseil d’administration composé d’une présidence distincte de la direction, ainsi que du scientifique en chef, de membres indépendants et du président ou de la présidente du Conseil de l’enseignement supérieur
- Puis, les articles 11 à 13 prévoient des obligations de transparence et la création d’un comité scientifique distinct
4. La valorisation d’un pluralisme des approches concernant les données probantes et leurs dispositifs
5. Tous les secteurs d’activité professionnalisés comprennent qu’un recours mieux structuré aux résultats scientifiques est une bonne chose.
À lire sur La Presse : Une nécessité pour nos enseignants et nos enfants
Dans cet article Catherine Haeck et Pierre Fortin détaillent en 5 points les raisons pour lesquelles ils sont favorables à la création d’un Institut national d’excellence en éducation (INEE).
- L’INEE aura à sa disposition du personnel compétent qui fera le tri, résumera l’information et la divulguera à l’échelle du Québec. De cette façon, les enseignants auront facilement accès à des informations scientifiques régulièrement mises à jour qui leur permettront de choisir ce qui est pertinent pour leur classe et de l’incorporer à leur pratique professionnelle.
- De la même façon que le ministre, Catherine Haeck et Pierre Fortin pensent qu’un système à voie unique en éducation ne peut réussir. Ainsi le rôle de l’INEE sera aussi d’évaluer les vitesses multiples du système actuel.
- Des milliers d’observations ont mené à un double résultat : 1. en moyenne, les jeunes du Québec réussissent aussi bien, sinon mieux, que ceux des autres provinces ; et 2. les élèves qui éprouvent le plus de difficulté réussissent aussi bien chez nous qu’ailleurs et même mieux dans certains domaines. L’INEE, nous permettra de mieux comprendre pourquoi, et aller plus loin.
- L’INEE pourra mener des expériences à petite échelle, auprès d’enfants, afin de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas avant d’apporter des changements à grande échelle.
- Notre système de valeurs abîme notre système d’éducation en augmentant la pression sur les enfants. On les catégorise trop souvent de manière péjorative dans l’espace public et l’INEE devra être particulièrement attentif à tout ce qui touche leur bien-être.
À lire sur La Presse : Le tabou de l’inégalité scolaire des garçons
À l’aide de diverses données statistiques nationales et internationales, Robert Lacroix, Catherine Haeck, Claude Montmarquette et Richard E. Tremblay expliquent dans leur dernier ouvrage La sous-scolarisation des hommes et le choix de profession des femmes, (présenté dans l‘article de La Presse) l’évolution et les causes profondes de trois phénomènes constables dans le domaine de l’éducation au Québec et dans les pays dits industrialisés : la diplomation universitaire des femmes a rattrapé celle des hommes pour ensuite, contre toute attente, la dépasser. Enfin, malgré ce rattrapage et ce renversement de tendance, les différences dans les choix disciplinaires et de profession des femmes et des hommes se sont cristallisées.
Selon les chercheurs, « le sujet n’est pas sous la loupe parce que les hommes ne semblent pas souffrir de cet écart pour le moment. Leur taux d’activité et leur rémunération sont encore supérieurs » mais ce sujet mérite tout de même toute notre attention. Catherine Haeck, nous rappelle qu’« il ne faut pas viser que les garçons, il y a bien sûr des filles en difficulté, dit-elle, mais en aidant tout le monde, on aide les garçons». Pour ce faire, la priorité serait, selon les auteurs, avant tout d’investir dès la petite enfance.
Trois experts de l’UQÀM cités dans le Rapport économique du président Biden !
C’est dans le Rapport économique du Président (édition 2023) que les travaux de 3 experts de l’UQÀM ont été cités pour appuyer une politique publique de garde d’enfants. Ce rapport annuel de l’administration américaine produit par le Council of Economic Advisers, est un véhicule important pour présenter les politiques économiques nationales et internationales de la Maison-Blanche.
Ainsi, sont mis de l’avant les travaux de Catherine Hæck, Pierre Lefebvre et Philip Merrigan, professeurs du Département des sciences économiques de l’UQÀM
Le premier article cité est co-écrit par Pierre Lefebvre et Philip Merrigan « Child Care Policy and the Labor Supply of Mothers with Young Children: A Natural Experiment from Canada» apparaît dans le chapitre 4. À travers cette étude, le rapport souligne que les investissements dans les services de garde et d’éducation à la petite enfance ont des effets positifs importants sur le taux d’emploi des mères d’enfants en bas âge, tels que documentés dans des pays comme le Canada, l’Allemagne et la Norvège.
Le deuxième article, signé par Catherine Hæck, Pierre Lefebvre et Philip Merrigan, va dans le même sens. Publié en 2015 dans Labour Economics et intitulé « Canadian Evidence on Ten Years of Universal Preschool Policies: The Good and the Bad », il est cité à deux reprises dans le chapitre 6 du rapport, Supply Challenges in U.S. Labor Markets.
La professeure Catherine Hæck, qui a eu la surprise de recevoir un courriel du Council of Economic Advisers, le 21 mars dernier, l’avisant qu’elle avait été citée dans le Rapport du président, se dit fière de voir que son travail et celui de ses collègues a fait son chemin jusqu’à la Maison-Blanche. « C’est important quand on sait ce que peuvent représenter les frais de service de garde pour une famille et encore plus pour une mère monoparentale aux États-Unis, dit-elle. Une politique publique de subvention, ça démocratise vraiment l’accès aux services ».
Pour consulter l’article : https://actualites.uqam.ca/2023/trois-experts-de-luqam-cites-dans-le-rapport-economique-du-president-biden/?utm_source=29mars2023&utm_medium=email&utm_campaign=BULLETINUQAM
Étude de Lucie Raymond-Brousseau : les études universitaires et l’ascension sociale
13 octobre 2022 – CTV News et La Presse ont récemment mis en lumière les résultats du mémoire de Lucie Raymond-Brousseau, étudiante à la maîtrise au GRCH, sous la direction des professeures Marie Connolly et Catherine Haeck. Sa recherche expose que les enfants issus des familles les moins bien nanties (1er quintile de revenus sur 5 quintiles) sont moins nombreux à poursuivre des études universitaires (10 % des inscriptions au baccalauréat). Les étudiants provenant des familles les plus aisées (5e quintile de revenus) composent quant à eux 36 % des inscriptions.
L’étude révèle également que quelques années après avoir obtenu leur diplôme de premier cycle universitaire, près de 30 % des étudiants issus du 1er quintile font un bon dans le 5e quintile, soit le quintile le plus haut.Les études dans les domaines liés au STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) offrent une plus grande probabilité d’ascension sociale rapide, suivis des études en sciences de la santé ou de l’administration.
>Visionnez l’entrevue de Lucie sur CTV News (en anglais)
Le GRCH a également rendu accessibles les codes utilisés pour produire les résultats du mémoire, ainsi que la procédure d’accès aux données, sur le dataverse de l’Université du Québec à Montréal au https://doi.org/10.5683/SP3/PNENI2 (Raymond-Brousseau, 2022).
Félicitations à Lucie pour le dépôt de son mémoire et le rayonnement de sa recherche!
>Pour consulter son mémoire complet
>Pour consulter l’article de La Presse
La Pre. Catherine Haeck participe à un documentaire de la BBC
1er août 2022 – Un documentaire de la BBC sur le rôle des systèmes de services de garde d’enfants, ainsi que sur leurs coûts et avantages, a mis en lumière les propos de la Pre Catherine Haeck sur le système québécois. La professeure y souligne certains des différents avantages du système universel de garde d’enfants du Québec, ainsi qu’un point d’amélioration. Elle y explique que notre système de garderies subventionnées, centré à la fois sur l’État et sur la famille, a vu le jour en 1997 et offre au moins 10 heures de garde d’enfants par jour. Au cours des 10 premières années suivant le lancement du programme, le pourcentage de mères avec enfants de moins de 5 ans, ayant un emploi rémunéré est passé d’env. 50 % à env. 70 %, ce qui est supérieur à la moyenne nationale d’environ 60 %.
Des études ont également démontré qu’en plus d’aider les familles, le modèle québécois rapporte financièrement aux gouvernements provincial et fédéral. En augmentant leurs revenus fiscaux avec une main-d’œuvre étendue, les deux paliers de gouvernement reçoivent plus que leur investissement initial et y trouvent leurs comptes. La principale limite du système demeure cependant que les places de services de garde de très haute qualité sont souvent utilisées par des familles à revenu plus élevé. Assurer un accès plus équitable à des garderies subventionnées de grande qualité contribuerait toutefois grandement au développement des enfants les plus vulnérables, ainsi que de la société dans son ensemble.
>Écoutez le documentaire complet de la BBC (en anglais).
La pandémie a nui à l’apprentissage de la lecture
31 mai 2022 – Le Devoir, le Journal de Montréal et le Journal de Québec ont récemment mis en lumière une analyse de la Pre Catherine Haeck et son équipe entourant les résultats de l’examen ministériel 2021 en lecture de 7500 élèves de 4e année. L’équipe a constaté une baisse de 10 % de la moyenne obtenue et un agrandissement de l’écart entre les élèves les plus forts et les plus vulnérables. De plus, les classes qui sont restées fermées les plus longtemps ont entrainé une baisse plus marquée des notes, et plus particulièrement auprès des élèves éprouvant de la difficulté. D’après la professeure : « La pandémie a affecté les résultats scolaires, mais la bonne nouvelle, c’est que l’école en présence, ça marche. » Ainsi, le fait d’aller à l’école aide à réduire les écarts entre les enfants. L’équipe de recherche prévoit analyser les résultats de l’examen ministériel de 2022 et voir si un certain rattrapage commence à s’effectuer au niveau des capacités de lecture.
>Le Devoir (20 mai 2022)
>Le Journal de Québec et Le Journal de Montréal (12 mai 2022)
Le rôle des écoles privées
La recherche du GRCH a également été citée dans une lettre d’opinion mentionnant que le Québec n’était pas la province la moins égalitaire en termes d’éducation.
>La Presse (16 mai 2022)
La Presse fait également mention d’une estimation de certains effets d’une hypothétique fusion des écoles privées et publiques. D’après les calculs de la Pre Haeck, cela entraînerait l’augmentation d’environ 375 classes au secondaire, et donc une augmentation des coûts pour le réseau de l’éducation.
>La Presse (14 mai 2022)
Une prestation pour palier à un manque de place en garderie?
La professeure explique aussi dans cet autre article que les effets d’une prestation pour les parents qui ne parviendraient pas à retourner au travail suite à un congé parental, par manque de place en garderie, ne seraient pas si bénéfiques. Ce type d’aide ne profiterait qu’à une petite partie de parents car pour l’instant, les statistiques ne démontrent aucune augmentation du nombre de femmes ayant quitté le travail pour demeurer au foyer.
> La Presse (19 mars 2022)
RDI Économie | Entrevue avec Marie Connolly : les femmes et l’économie post-pandémique : – perspectives sur la « she-cession »
28 janvier 2022 – La professeure Marie Connolly a livré aujourd’hui une entrevue à propos des impacts de la pandémie sur les femmes à RDI Économie – les femmes ayant été parmi les plus grandes perdantes. Suite au webinaire qu’elle a animé cette semaine sur le même thème, elle a discuté des travaux d’Armine Yalnizyan, Fellow de la Atkinson Foundation on the Future of Workers et l’économiste à l’origine du terme « she-cession ». Ce terme est largement employé dans la presse anglophone pour caractériser l’impact de la pandémie sur les femmes. Pre Connolly s’est notamment penchée sur certaines dimensions économiques et sociales de l’impact de la récession et de la reprise sur les femmes. À titre d’exemple, la fermeture des écoles a entraîné des effets négatifs à la fois sur le bien-être des enfants et sur celui des mères. Dans un contexte dans lequel le variant Omicron menace d’occasionner une « she-cession » 2.0, la professeure a également abordé également les perspectives d’avenir et l’importance de prioriser l’ouverture des écoles. Suite au webinaire, le média Conseiller a également mis en vitrine la crise économique beaucoup plus féminine.
>Consultez l’article
ICI RDI | Entrevue de la professeure Marie Connolly à propos des travaux de David Card « Nobel d’économie »
28 octobre 2021 – Dans des entrevues livrées à ICI RDI, ainsi que pour le balado « Question d’intérêt », sur Radio Canada Ohdio, la professeure Marie Connolly explique des travaux de l’économiste du travail du Canadien David Card. Ces travaux lui ont valu, en octobre 2021, le prix Nobel d’économie, de manière conjointe. Il a été reconnu pour son utilisation de méthodes basées sur les expériences naturelles, lors de ses études significatives à propos des effets du salaire minimum, et des effets de l’immigration, sur le marché du travail. Ses analyses avaient révélé que la hausse du salaire minimum, ou l’arrivée d’immigrants, n’augmentait pas nécessairement le taux de chômage. Son plus grand apport à la recherche en économie se situe cependant davantage au niveau du design de l’étude et de son cadre d’analyse. La professeure Marie Connolly a également donné une entrevue à la radio de Radio-Canada à Edmonton sur le même sujet.
>Visionnez l’entrevue sur ICI RDI
>Écoutez le balado « Comment l’économie de l’expérience naturelle bouscule nos certitudes »
The Conversation | Les risques associés à la fermeture des écoles demeurent supérieurs aux risques pour la santé des enfants
31 août 2021 – La professeure Catherine Haeck et des collègues ont publié cet article basé sur leurs résultats de recherche pour indiquer que même avec la progression des variants, la fermeture des écoles occasionnerait beaucoup plus d’effets négatifs que positifs sur le bien-être et le futur des enfants. Différentes études réalisées soit au Canada, au Royaume-Uni, aux États-Unis ou en Belgique ont indiqué que malgré les variants, les symptômes des enfants ayant contracté la COVID-19 demeurent généralement légers. L’ouverture des écoles demeure cruciale pour le développement académique, social et comportemental des enfants. De plus, les écoles apportent un soutien social, contribuent à mettre en place des saines habitudes de vie et favorisent l’apprentissage des langues des enfants immigrants, ainsi que leur intégration dans leurs nouvelles communautés.
>Consultez l’article complet (en anglais)
La Presse | Être fort en mathématiques se traduit par des salaires plus élevés
28 juin 2021 – Catherine Haeck, Raquel Fonseca et Marie Mélanie Fontaine ont publié ce mois-ci l’étude « Le lien entre les compétences en numératie et les rendements sur le marché du travail au Québec » auprès du CIRANO. Le premier constat est que les adultes de 35 à 54 ans forts en maths gagnent 21 % de plus que les autres adultes au Québec. Cet écart de salaire se retrouvait autant chez les hommes et les femmes, les cols bleus et les cols blancs, immigrants et personnes nées au pays. De plus, cet avantage salarial a augmenté avec le temps à partir des années 2000. Tel que résumé par la professeur Catherine Haeck : « Plus le temps passe, plus l’écart entre les forts en numératie et les autres s’accroît ». Cette recherche a utilisé les micro-données confidentielles du Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA) et de l’Enquête longitudinale et internationale des adultes (ELIA).
Rad | ICI Radio-Canada : les conséquences de la pénurie de places en garderie au Québec
16 juin 2021 – La professeure Catherine Haeck explique que les services de garde de qualité sont plus rarement utilisés par les parents qui en auraient le plus besoin. Cette situation est amplifiée par le manque actuelle de places en garderie. Avec leur réputation d’offrir un service de garde de qualité, les CPE attirent beaucoup de parents. Ce sont toutefois généralement les enfants de milieux plus favorisés qui obtiennent les places convoitées. Des écarts de développement entre des enfants de différents milieux socioéconomiques sont déjà présents dès l’âge de 5 ans. Ainsi, plus l’État investira tôt dans le développement des enfants, plus la société en récoltera des bénéfices autant sociaux qu’économiques.
CBC | Éclairage concernant le budget fédéral 2021 pour les services de garde
19 avril 2021 – Catherine Haeck se positionne en faveur du budget fédéral pour la création d’un programme de services de garde à contribution réduite à travers le Canada et a accordé deux entrevues à ce propos. Les investissements importants annoncés sur une période de cinq ans ouvrent la voie à la création d’un système de services de garde de qualité à travers le pays. Cet engagement devrait permettre à plus de femmes de joindre le marché du travail et devrait également être soutenu par des investissements provinciaux. S’assurer de la qualité des services de garde sera l’une des clés pour que les nouveaux investissements mènent à des gains économiques importants.
>Visionnez l’entrevue à la télévision de CBC (4:30 à 9:20) (en anglais)
>Écoutez l’entrevue à la radio de CBC (émission « the House ») (en anglais)
Conférence de Catherine Haeck et interventions dans les médias sur la taxation des boissons sucrées au Québec
24 mars 2021 – La professeure Catherine Haeck a offert à la Coalition québécoise sur la problématique du poids une conférence sur son étude sur l’impact pour le Québec d’une taxation des boissons sucrées, réalisée avec Nicholas Lawson, professeur, et Krystel Poirier, étudiante. La professeure et chercheure principale de l’étude a expliqué les principaux effets et les retombées économiques de l’ajout d’une telle taxe.
>Visionner la conférence sur YouTube
>Pour consulter le rapport
Catherine Haeck était également présente dans ces différents médias pour mettre en lumière les résultats de l’étude :
- 23-03-2021, ICI Radio-Canada, Téléjournal de Québec, La taxation des boissons sucrées au Québec
- 23-03-2021, ICI RDI, Zone Économie, La taxation des boissons sucrées au Québec, avec Gérald Filion
- 23-03-2021, ICI Radio-Canada, 17 h 45, La taxation des boissons sucrées au Québec, C’est encore mieux l’après-midi, avec Guillaume Dumas
- 23-03-2021, CBC News Québec, 17 h, Soft drink taxation in Québec, avec Peter Tardif
La Presse | Étude sur la taxation des boissons sucrées
20 mars 2021 – Catherine Haeck et son équipe ont préparé une étude sur l’efficacité d’une éventuelle taxation des boissons sucrées sur leur consommation, pour l’Institut national de santé publique du Québec (INSQP). La surconsommation de sucre est un enjeu majeur de santé publique et une augmentation du prix des boissons sucrées aurait un effet positif sur la santé des individus à long terme. La professeure insiste également sur le fait que : « La taxe est un outil, mais ce n’est pas suffisant. Il faut aussi une campagne de sensibilisation et une réinjection des revenus de la taxation (ex : programme éducatif à l’école, financement de repas santé à la garderie, etc.). »
>Pour lire l’article
>Pour consulter le rapport
Actualités UQAM | Panne de l’ascenseur social au Canada
18 mars 2021 – Les professeures Marie Connolly et Catherine Haeck, ainsi que David Lapierre (M.A. économique, 2016), ont mis en lumière l’augmentation des inégalités de revenus et la baisse de plus en plus marquée de la mobilité sociale entre les générations. Marie Connolly explique que : « La mobilité sociale est encore plus faible dans la tranche des revenus les plus bas, ce qui signifie que le cycle de la pauvreté se reproduit d’une génération à l’autre. »
>Pour lire l’article
>Pour consulter l’étude
CBC Radio | Entrevue de Marie Connolly à propos du nouvel accès à des statistiques démontrant une diminution de la mobilité sociale
Février 2021 – Marie Connolly a donné 10 entrevues dans différentes chaînes locales de CBC Radio à travers le pays : Toronto, ville de Québec, Terre-Neuve, Saskatoon, Yellowknife, Winnipeg, Goose Bay (Labrador), Vancouver, Whitehorse et Calgary. La thématique était la réduction de la mobilité sociale au Canada depuis le début des années 1960 et l’augmentation des inégalités de revenus. Cette analyse de la situation de la mobilité sociale a été rendue possible grâce à un nouvel accès à des microdonnées de Statistique Canada.
Ici Radio-Canada | Participation au balado économique Question d’intérêt sous le thème « L’ascenseur social est-il en panne? »
15 février 2021 – Catherine Haeck a discuté de la mobilité sociale inter- et intragénérationnelle au Québec en participant au balado « Question d’intérêt » d’Ici Radio-Canada. Deux principaux pôles d’intervention peuvent favoriser cette mobilité sociale : le marché du travail, à plus court terme, et l’éducation et la santé, à plus long terme. Même si la mobilité sociale demeure plus grande au Canada qu’aux États-Unis, elle est en diminution depuis les années 1960.
>Écoutez le balado pour en savoir plus
Le Devoir | Nouvel accès à des statistiques démontrant une diminution de la mobilité sociale
12 février 2021 – Marie Connolly a accordé cette semaine une entrevue au journal Le Devoir à propos de la mobilité sociale. Grâce à un nouvel accès à des microdonnées statistiques, la professeure a mis en lumière que la réduction de la mobilité sociale au Canada depuis le début des années 1960 et l’augmentation des inégalités de revenus. La probabilité qu’un enfant puisse atteindre un meilleur niveau de vie que celui de ses parents a donc diminué. Marie Connolly explique que pour adresser cette situation d’inégalités et de mobilité sociale réduite, la première étape serait de former une image claire du problème. Une prochaine étape serait de parvenir à accéder à d’autres données gouvernementales et de les croiser avec ces microdonnées.
>Pour lire l’article
Journal de Québec | Collaboration à la nouvelle méthodologie d’élaboration du palmarès des cégeps
12 février 2021 – Grâce à une collaboration avec Catherine Haeck, la nouvelle méthodologie d’évaluation de classement des cégeps du Journal de Québec se base à présent également sur le niveau académique des étudiants à leur entrée. Il s’agit de l’un des principaux facteurs qui influence la diplomation au collégial. Cette nouvelle approche atténue notamment les effets de la sélection des étudiants sur le taux de diplomation. Le classement des cégeps reflète ainsi à présent davantage leur contribution à la réussite de leurs étudiants.
>Pour en savoir plus
Connaître les raisons de réussite à l’école : une publication de Catherine Haeck et Marie Connolly mise en lumière dans La Presse
18 janvier 2021 – Les enfants et les jeunes de chez nous sont la priorité de Catherine Haeck et Marie Connolly. Pour que les chercheurs puissent comprendre les raisons de réussite de chaque élève, il faut des données, beaucoup de données. Le Canada doit relancer l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ), et le Québec doit utiliser la quantité impressionnante de données qu’il collecte pour mieux comprendre comment vont les enfants et comment les aider. Lisez cet excellent article de Francis Vailles sur l’importance de l’accès aux données pour des fins de recherches ayant pour objectif d’aider à améliorer le bien-être collectif des enfants et des jeunes.
Consultez également le chapitre « L’accessibilité aux données des administrations publiques » écrit par Catherine Haeck et Marie Connolly, paru cette semaine dans le volume « Le Québec économique 9 : Perspectives et défis de la transformation numérique » du CIRANO.